À la veille du long week-end américain du mémorial Day l’incertitude des élections européennes n’empêche pas les marchés américains de poursuivre sur leur lancée, et d’entraîner avec eux les marchés européens en dépit d’un indice IFO du climat des affaires décevant en Allemagne et en l’absence de statistique significative.
Le volume est peu significatif, mais il faut souligner que l’euro émet un signal de faiblesse intéressant en passant en deçà des 1,3640 dollar, ce qui peut contribuer à la bonne tenue des marchés. Après quelques hésitations en cours de séance, l’indice termine la semaine sur un chandelier de bonne facture, qui tend à confirmer la conversion des 4470 de résistance en support même si établir un nouveau record paraît encore prématuré.
Il faut toutefois noter que le S&P 500 s’octroie un record historique en clôture à 1901 points en gagnant tranquillement 0,45 % tandis que le Nasdaq poursuit son mouvement de récupération et gagne 0,76 % à 4186 et le Dow Jones 0,38 % à 16 606 points.
Il est difficile d’attribuer un grand crédit à la bonne tenue des marchés en cette fin de semaine, mais la capacité à revenir au contact des plus hauts a le mérite d’atténuer les menaces de correction.
Sans attendre de nouveau record impressionnant sur le très court terme, les marchés n’ont guère de motif à beaucoup reculer dans un contexte de taux extrêmement bas alors que l’euro parvient à s’affaiblir sans même que la BCE ait eu besoin d’intervenir. A priori, les retraits vers 4470, a fortiori vers la zone des 4420 que l’on ne reverra peut-être pas offriraient une opportunité de saisir quelques positions.