Voilà deux semaines d’affilée que le marché termine en hausse et table sur un week-end concluant, de nature à relever le plafond de la dette et à rouvrir le gouvernement fédéral américain. Et deux fois que le week-end débouche sur une déception. L’échéance théorique du défaut de paiement le 17 approche, mais le comportement du marché témoigne d’un refus légitime d’entériner une absence de compromis aux conséquences planétaires.
Si le Cac 40 se refuse à déborder la résistance des 4230 points, il n’en reste pas moins très soutenu, en consolidation à plat en attendant une nouvelle poussée haussière au-delà de 4230 si un accord apparemment sur la bonne voie est conclu. L’indice finit sur un chandelier positif, avec une clôture proche des plus hauts de séance, à un doigt de passer la résistance.
Pour leur part, les indices américains affichent la même sérénité avec un léger repli, avant de repartir de l’avant dans l’idée qu’un compromis est imminent, même si celui-ci devait rester bancal et permettre au moins au marché de se concentrer un peu plus sur la qualité des résultats émis par les entreprises pour le troisième trimestre.
Le Dow Jones gagne 0,42% à 15.301, le Nasdaq progresse de 0,58 % et retrouve ses récents records à 3815, tandis que le S&P 500 vient frôler la résistance importante des 1710 points en gagnant 0,40%.
Malgré quelques nouvelles légèrement préoccupantes au niveau de l’inflation en Inde et en Chine, on peut s’attendre à ce que les marchés poursuivent vers de nouveaux records en saluant la bonne nouvelle d’un compromis qui à cette heure n’est toujours pas signé. La mise en défaut de la dette américaine censée devenir effective le 17 octobre constitue néanmoins une issue trop sérieuse pour être envisagée, et les marchés devraient repartir de l’avant selon le scénario que nous suggérons depuis quelques temps.
Attendez par précaution le franchissement imminent des 4230 pour reprendre quelques positions, et envisagez sinon de le faire sur repli vers 4200, a fortiori 4170 points. À moins d’une nouvelle difficilement concevable, il n’y a pas matière à envisager un retournement de tendance négatif pour le moment.