Renault a fait un joli parcours depuis notre dernière étude en décembre dernier, alors que le titre cotait dans les 40 euros et peinait à franchir une résistance à 42 euros. Il faut dire que la capitalisation des bénéfices de l’ordre de 10 fois pour une croissance espérée de l’ordre de 16 % d’ici un an n’en fait pas pour autant un titre bien cher alors que le groupe dispose d’une trésorerie nette excédentaire.
Il n’empêche, on peut observer sur le graphique une résistance délicate qui vient de se former un 63 euros, et qui dans le cas d’une consolidation probable sur le marché pourrait induire un repli sans doute plus attrayant pour reprendre positions à 58,50, et idéalement 55,5 euros.
Dans une optique de trading, il semble judicieux de saisir quelques bénéfices, quitte à devoir envisager une reprise de position au-delà de 64 euros, puisque le titre pourrait alors pointer vers 67 euros, puis un objectif de l’ordre de 71,5 euros correspondant à peu près au relèvement d’objectif annoncé par JP Morgan en début du mois, au motif d’un critère qui nous est cher, le pricing power, c’est à dire la capacité à gérer les prix, donc les marges.