Les tensions persistantes en Ukraine n’ont pas réussi bien longtemps à entretenir la spirale baissière du CAC 40 grâce au très salutaire rebond des indices américains. Ceux-ci avaient quasiment atteint la semaine dernière des supports cruciaux qu’il était préférable d’éviter d’enfoncer pour éviter d’entrer dans une configuration graphique plus menaçante.
Il faut dire que les résultats meilleurs qu’attendus de la part de Citigroup et les ventes au détail extrêmement dynamiques, en hausse de 1,1 % au lieu d’0,8 % attendus offrent quelques bonnes raisons d’espérer une saison des résultats moins négative qu’attendue dans un contexte de taux long extrêmement détendus.
Ajoutons à cela les déclarations de Mario Draghi ce week-end à l’occasion de la réunion du FMI pour exprimer la nécessité d’intervenir contre un euro qui deviendrait trop fort parce que source d’une menace de déflation supplémentaire pour toute la zone, et le marché avait tout lieu de s’offrir un rebond encore bien modeste.
L’indice termine la séance sur une hausse de 0,43 % après avoir formé un chandelier de bonne facture sous une résistance intermédiaire entre 4385 et 4390 points, dont le franchissement devrait ouvrir la voie vers 4420, et peut-être plus, en fonction de la capacité du S&P 500 à reconquérir la zone des 1850 points.
Pour l’heure, le Dow Jones récupère 0,91 % à 16.173, le Nasdaq 0,58 % à 4023, et le S&P 500 0,84 % à 1831, après avoir soigneusement évité d’enfoncer le support très critique des 1813 points.
Les prochains résultats de grandes entreprises américaines vont avoir une influence sur la tendance, mais il ne serait pas très surprenant que celle-ci se réoriente à la hausse par rapport à des prévisions de résultats qui ont été peut-être été excessivement revues à la baisse ces derniers temps. Pour le moment, il reste a priori judicieux d’envisager quelques achats dans la zone des 4350 que l’on pourra envisager d’alléger en cas de rebond vers la zone des 4460 à 4500 points.