Le marché s’est inquiété à l’ouverture de la démission annoncée de Mario Monti, de la crainte d’une période d’instabilité en Italie, avec pour conséquence une tension sur les taux d’Europe du Sud, et une légère baisse en dépit de marchés asiatiques bien orientés.
Cela se sera traduit par un test réussi d’un support majeur à ne pas enfoncer à 1,2880 USD pour un euro, avant de voir la monnaie européenne retrouver quelque dynamisme peu avant l’ouverture des marchés américains.
Le CAC 40 en aura profité pour revenir presque tester la zone de soutien des 3565 et former un bon chandelier de séance qui ne dément pas la bonne trajectoire des dernières semaines et un momentum plutôt favorable, alors que le S&P500 revient taquiner sans faiblir le seuil clé des 1420-1422 points.
L’indice phare continue de buter sur la résistance des 1420-1422 points en clôturant à 1419 sur un gain de 0,07%, le Dow Jones gagne 0,11% à 13170 points, et le Nasdaq avance de 0,30% à 2987 points.
Une fois encore il reste au S&P500 à déborder le seuil des 1420 points. L’enjeu graphique est important, parce qu’il devrait libérer la voie vers les records annuels à 1475 points. A priori, cela devrait s’accompagner du débordement des 3620 par le CAC 40 et par une nouvelle extension haussière susceptible de dépasser le cap des 3700 sur un horizon de quelques semaines. En attendant, et sous réserve d’éviter la falaise fiscale, les replis vers 3580 paraissent suffisants pour accumuler quelques positions.