En attendant de nombreuses statistiques, les résultats de très nombreuses sociétés, et avec 3 semaines de retard les chiffres de l’emploi américain de septembre, les marchés montrent qu’ils ont rapidement intégré la perception du présent par des variations aussi limitées que les volumes de transactions.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier équilibré qui entretient la tendance haussière mais souligne dans l’immédiat une résistance formée par le plus haut atteint en fin de semaine à 4286 points. La cible plus psychologique que technique des 4300 est à portée de main, et il faudra de bons catalyseurs avec les publications de nombreuses sociétés du CAC 40 pour envisager un éventuel franchissement suivi d’une extension que l’on peut situer potentiellement au sommet du canal ascendant de long terme dans une zone comprise entre 4420 et 4440 points. A défaut, rien n’indique de retournement significatif à la baisse tant que le seuil des 4230 converti en support n’est pas menacé.
Aux États-Unis, le Dow Jones se stabilise à 15.392 en repli de -0,05 %, le Nasdaq poursuit sa progression et gagne 0,15% à 3920, et le S&P 500 fait du surplace à 1745, en hausse insignifiante de 0,03%.
Il est possible que les chiffres du chômage américain publiés mardi avec retard soient quelque peu distorsionnés par le shutdown et qu’ils aient perdu de ce fait l’importance qu’on leur attribue d’ordinaire. A priori, ce seront surtout les résultats des entreprises et leur réalité par rapport à un consensus qui pourrait être un peu élevé en raison de la surévaluation de l’euro qu’il faudra surveiller avec attention. Sauf déception majeure, les marchés n’ont guère motif à corriger, et la zone des 4250, a fortiori 4230 devrait constituer une occasion de saisir quelques positions en attendant un éventuel débordement des 4300 points.