Un minimum d’accords en vue au sommet européen

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La confirmation d’un PIB en hausse de 1,9 % seulement au premier trimestre aux États-Unis, les pertes attendues finalement de l’ordre de 9 milliards de dollars chez JP Morgan, la débâcle chez Barclay’s, n’auront pas permis de conforter le mouvement de reprise de la veille, d’autant que celui-ci manquait de volume dans l’attente d’un sommet européen censé rassurer sur la pérennité de l’euro.
Et ce n’est pas la validation de l’assurance médicale obligatoire instaurée par Obama qui permet aux indices américains de se maintenir dans un contexte toujours déflationniste si l’on s’en réfère au cours du brut revenu vers 78 dollars le baril, ou à l’once d’or en deçà des 1560 dollars.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier mitigé, en deçà de la résistance intermédiaire importante des 3070, qui avait marqué un point de rupture significatif le 25 juin. Une fois encore, le volume n’est pas très conséquent, et il faudra attendre les résultats du sommet européen pour déceler dans quel sens le marché pourrait éventuellement s’orienter, en supposant qu’il puisse s’extraire de la zone de transactions assez étroite entre 3000 et 3070 dans laquelle il est en train d’évoluer.
Le Dow Jones recule de 0,2 % à 12602, le Nasdaq recule de 0,9 % à 2849, et le S&P 500 s’octroie une belle clôture en ne cèdant que 0,21 % à 1329 après un moment de fragilité sous le seuil des 1320 points.
Il paraît évident que les dirigeants européens vont se mettre d’accord sur la notion du pacte de croissance et sur les 120 milliards qui devraient lui être destinés, en échange de belles déclarations d’intention des uns et des autres en faveur de la modération la plus extrême sur les budgets et sur une feuille de route importante vers plus de fédéralisme à long terme.
Il faudra toutefois qu’une solution convaincante soit trouvée pour financer l’Espagne et l’Italie afin de favoriser une vraie sortie par le haut, à défaut de quoi le marché risque de rester encore quelques temps dans les eaux actuelles, sans pour autant redouter de panique face à un euro qui n’a aucune raison d’imploser.
On surveillera de près le seuil des 1,2620 dollar pour évoquer un retournement puissant et positif, dans la mesure où ce serait le signal d’une confiance régénérée en faveur de la monnaie européenne et des mesures qui seront annoncées.
Dans le contexte actuel de récession et de déflation, cela paraît un peu difficile, mais la zone des 3000 devrait rester attrayante en attendant de passer éventuellement le cap difficile des 3070 points…

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 26 avril 2024 Performance Indicateurs
8088,24 (+0,89%)€ à 1 mois :  -0,77% Volume moyen 20 jours : 3,4 M
à 4 mois : 6,78% Résistances : 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 17,32% Supports : 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 9,34%

Consensus »


4 comments

  1. Laurent Arfi   •  

    Bonjour Olivier,
    Est-ce judicieux de se positionner à cette instant sur le cac (3180)?
    Merci d’avance.
    Laurent

    • Olivier Anger   •     Author

      Bonjour Laurent,
      Le marché ira plus haut, mais sur un horizon très court, on peut avoir un repli test des 3155 quand-même.
      Donc si prise de train en route, oui, mais partielle par prudence

  2. Laurent Arfi   •  

    Merci pour le retour immédiat.
    Petite précision; j’apprécie vraiment vos analyses quotidiennes.
    Ne changez rien!
    Laurent

  3. Decau   •  

    Bonjours Olivier Anger,

    CAC +4.75, je crois personnellement qu’il va y avoir des lendemains qui vont déchantés (j’ai vendu pas mal (l’approche des 3200, dans une saine gestion, même s’il peut y avoir un petit « rally d’été », obj 3400 ?, dans ce cas je suis vôtre conseil de prudence)

    Mon raisonnement est peut-être idot mais je fais un parallèle entre l’Euro de foot et le dernier accord « de la dernière chance », je me demande si F.Hollande ne se serait pas fait prendre à son propre jeu, la France devenant la grande perdante, l’Allemagne lui donnant, en quelque sorte et à un cout élevé, une bonne leçon dont elle ne se relèvera peut-être pas, les grands gagnants ; l’Italie, l’Espagne, le Portugal (la Grèce finira hors jeu, à grand frais).

    Pour l’instant, la France n’est pas encore passé « à la caisse », l’objectifs de 3% de déficit pour 2013 est intenable (demain, j’arrête de fumer), l’avenir nous le diras, qui a dit, il y a peu, que les choses allait être très claire dans deux ans, et si avant deux ans, c’était à la France d’appeler à l’aide.

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