Après une semaine d’euphorie et de fête sur les marchés, et malgré l’annonce de ventes records aux États-Unis à l’occasion du Black Friday (nommé ainsi par ce qu’à partir de cette date le commerce de détail passe du rouge dans le noir), on observe un léger tassement dans l’attente des conclusions de l’euro sur le déblocage d’une tranche d’aide de 31 milliards à la Grèce.
En l’absence de toute statistique économique, le CAC 40 forme un chandelier intérieur à celui de la veille, plutôt négatif, susceptible d’enclencher une consolidation vers 3465 en cas d’enfoncement réitéré des 3500 points. A l’inverse, déborder le plus haut de la semaine dernière à 3528 reste délicat, mais pourrait induire un test des 3542, et peut-être une poursuite du mouvement haussier dont le sort dépend probablement de la capacité du S&P 500 à s’affranchir des 1420 points.
le Dow Jones s’essouffle également en ce début de semaine et reflue de – 0,33% à 12967, le Nasdaq résiste bien dans le sillage de sillage d’Apple et gagne encore 0,34% à 2977, et le S&P 500 termine à 1406 sur un recul modéré de -0,22%.
Il est prématuré de chanter victoire alors que les volumes restent étriqués, mais si la semaine parvient à se dérouler sans accuser de repli important et de cassure sous 3440 à la base du canal ascendant en place depuis le 1er juin, le signal émis vendredi aura des chances solides de constituer les prémices d’une extension haussière beaucoup plus importante sur un horizon de quelques mois.