En attendant la publication des ventes au détail aux Etats-Unis et la production industrielle en zone euro, les marchés ont enfin opté pour amorcer une petite consolidation dans un volume légèrement plus généreux,qui semble témoigner d’un consensus à court terme sur l’état suracheté du marché, lequel aura coïncidé parfaitement avec notre RSI à 10 semaines revenu à 70 %.
Impacté par un nouveau profit- warning sur Vallourec qui n’attend plus de commandes cette année au Brésil pour raisons de déstockage, le CAC 40 dont le titre sortira le 23 juin accuse le coup, de même que les valeurs Télécoms, ni Bouygues, ni Iliad, ni Orange n’ayant apparemment pu parvenir à un accord. L’indice termine la séance sur un chandelier négatif, sans pour autant en revenir d’un coup à tester la résistance convertie en support à 4540 points.
Aux États-Unis, il est presque salutaire de constater que le S&P 500 s’abstient de partir en accélération au-delà de 1950 et recule de 0,35% à 1946, tandis que le Dow Jones cède -0,59% à 16.845 points. Mais le Nasdaq symptomatique de la confiance dans les valeurs de croissance ne cède que -0,14% à 4332 points. Il faut dire que l’indice technologique est le dernier des trois grands indices à n’avoir pas encore débordé son record annuel établi en mars à 4400 points.
Avec le recul du jour, il est probable qu’un mouvement de consolidation vienne de s’enclencher. Il faut y voir une réaction salutaire de nature à freiner la création d’une bulle dans le sillage de taux d’intérêt qui ne cesse de favoriser les rendements encore très attrayants que l’on obtient sur les actions.
L’amplification du mouvement vers la zone des 4540 serait probablement l’occasion de commencer à reprendre quelques positions qu’il serait sans doute judicieux de renforcer en cas de repli vers la base du canal de tendance ascendant à court terme, désormais dans la région des 4500 points.