La Fed opte pour un second souffle

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Dans le sillage des dernières statistiques peu engageantes en termes d’emplois aux États-Unis, et cet après-midi encore des demandes hebdomadaires d’allocations-chômage supérieures aux attentes, 10 des 11 membres du Comité de la Réserve Fédérale américaine décident d’injecter 40 milliards par mois de liquidités sous forme de rachat d’obligations jusqu’à observer une franche amélioration sur le marché de l’emploi. De plus, la notion de taux extrêmement bas se prolonge désormais jusqu’à la mi 2015. Cela se traduit évidemment pas une impulsion sans équivoque du S&P 500 au-delà d’un seuil clé à 1440, et prépare pour la prochaine séance un gap haussier à l’ouverture, de nature à pousser le CAC 40 vers la zone clé des 3600. D’autant que l’euro s’affranchit dans la foulée d’une résistance majeure à 1,2950 et pourrait, au moins temporairement, parvenir à la convertir en support.
Dans ce contexte, le chandelier assez négatif inscrit en séance par le CAC 40 n’aura pas beaucoup d’importance puisque les décisions de la Réserve Fédérale sont après clôture. Les contrats à terme sur l’indice parisien suggèrent un franchissement sans équivoque des 3525 et transforment à nouveau ce seuil en support. En revanche, l’objectif des 3600 n’est pas tout à fait acquis.
Les indices américains ne manquent pas de saluer l’attitude très volontariste de la Réserve Fédérale. Le Dow Jones progresse de 1,55 % et atteint un nouveau record annuel à 13540, le Nasdaq gagne le 1,34 % à 3156, et le S&P 500 pulvérise les 1440 à 1460 en hausse de 1,63%, convertit le seuil en support et s’ouvre la voie vers ses records historiques à 1580 sur un horizon de quelques semaines ou peut-être quelques mois.
Les bonnes nouvelles relatives à l’action des grandes banques centrales en Europe et aux États-Unis sont maintenant derrière nous. Le contexte financier et la solidité de l’euro justifie certainement la franche diminution en train de se produire sur les primes de risque en faveur des actions, et cela peut constituer un moteur important à la hausse. Malheureusement, il reste aux politiques européens d’adapter leur mode de pensée en faveur d’un retour indispensable à la croissance, et cela pourrait peut-être prendre plus de temps qu’aux banques centrales.
Compte tenu du geste américain qui devrait donner un coup de pouce en vue de la prochaine réélection de Barak Obama et du maintien salutaire de Ben Bernanke dans son remarquable job depuis 2008, il y a de moins en moins de raisons d’envisager une correction à court terme, et tout accès de faiblesse modérée vers 3525, a fortiori 3470 devraient être mis à profit pour prendre quelques positions sur les actions, si cela n’est déjà fait. Par la suite, le franchissement des 3600 tiré par le secteur financier sera la clé d’un retour vers la zone des 4000 à travers une récession éventuellement moins grave qu’attendue, mais c’est une vision un peu optimiste et à ce jour un peu éloignée de la réalité quotidienne…

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 3 mai 2024 Performance Indicateurs
7957,57 (+0,54%)€ à 1 mois :  -2,12% Volume moyen 20 jours : 3,0 M
à 4 mois : 5,09% Résistances : 7980 / 8140 / 8230 / 8470
à 6 mois : 16,59% Supports : 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 7,27%

Consensus »


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