Malgré un excédent brut d’exploitation censé progresser à un rythme assez modéré de 8 % d’ici un an pour une capitalisation des bénéfices de l’ordre de 12 fois, Schneider présente une configuration graphique assez engageante avec le franchissement sur un fort volume d’un seuil de résistance à 52,2 euros.
Le titre est en train de déborder son meilleur niveau de mars à 51,45 euros, symptomatique d’une performance immédiate un peu supérieure à celle du CAC 40.
Dans l’hypothèse d’un franchissement des 3600 sur le Cac 40, nous devrions avoir l’amorce d’un retour du titre jusqu’à ses plus hauts historiques de 2011 à 58 EUR, et par projection de la forte hausse du mois d’août, un potentiel jusqu’à 63 EUR.
Sur un plan fondamental un tel scénario semble trop optimiste, mais cela correspondrait, comme nous le suggérons dans notre analyse du CAC 40, à une simple revalorisation des ratios de capitalisation des bénéfices liée à une forte réduction de la prime de risque.
On envisagera quelques achats modérés si cours se maintient au-dessus des 52,2 euros, mais surtout, de préférence, en cas de légère consolidation vers la zone des 50 EUR, un repli jusqu’au support majeur de 48 EUR devenant assez improbable dans le contexte actuel de marché.
Schneider Electric (SU) | ||
Principaux indicateurs | ||
Cours au le 10 avril 2024 | Performance | Indicateurs |
208.85€ | à 1 mois : -1,15% | Volume moyen 20 jours : 700.000 |
à 4 mois : 22,99% | Résistances : 211 / 218 / 240 | |
à 6 mois : 34,24% | Supports : 203 / 188 / 182 / 171 /152 / 134 | |
à 1 an : 39,53% |
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