La volatilité s’amplifie avec le blocage politico-budgétaire américain

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En attendant les résultats de JP Morgan vendredi prochain, il ne sert pratiquement à rien d’attendre quoi que ce soit de positif tant que l’impasse budgétaire et financière américaine n’est pas résolue. Les marchés anticipaient à tort vendredi des déclarations encourageantes en vue d’une solution pendant le week-end, mais nenni. Du coup, l’échéance impensable d’un défaut sur la dette américaine à partir du 17 octobre s’approche avec une acuité accrue alors que les deux camps, démocrates avec Barak Obama d’un côté, républicains de l’autre, s’enfoncent dans des positions de plus en plus tranchées, les premiers annonçant haut et fort qu’il n’y a rien à négocier, tandis que les autres réclament une négociation sur le rehaussement du plafond de la dette, en échange de certains engagements visant à réduire les déficits publics.
En l’absence d’avancée pendant le week-end, le CAC 40 aura ouvert sur une forte baisse sous le support critique des 4125, avant de terminer quasiment inchangé grâce à l’enthousiasme consensuel à l’égard de l’Europe, mais en deçà de la résistance importante qui tend à s’affirmer à 4170 points. Le chandelier du jour est plutôt positif, mais la pression sur les indices américains ne garantit pas la tenue du support à 4125, et pourrait, par construction de deux vagues d’amplitudes symétriques pointer vers un appui majeur dont l’indice s’était affranchi vers 4180 points.
A l’évidence, la tension risque de s’amplifier, un peu à l’image de ce qui s’était produit à la fin juillet 2011, et les indices américains ne parviennent pas à endiguer une pression baissière bien légitime. Le Dow Jones cède -0,91 % à 14.936, le Nasdaq -0,99 % à 3770, et le S&P 500 clôture en deçà d’un support intermédiaire à 1680, sur un repli de -0,86 % à 1676 points.
Dans le fond, la tendance a de bonnes raisons de rester haussière, d’autant que la crise politico-budgétaire américaine risque de ralentir la croissance outre-Atlantique, incitant la Fed à se montrer accommodante beaucoup plus longtemps encore qu’on ne pouvait initialement le prévoir.
Il n’en demeure pas moins que la volatilité a de bons motifs de s’amplifier au fur et à mesure de l’approche d’échéances dont personne ne sortira vainqueur, à part peut-être, en cas d’échec, le triomphe de l’intolérance et de la stupidité auquel l’histoire est régulièrement confrontée.
Nul ne sait s’il faudra en arriver à un krach temporaire lié à une perte de confiance des marchés pour qu’une solution puisse émerger, mais il convient sans doute de prendre quelques dispositions d’aménagement de liquidités dans l’hypothèse de ce scénario, de façon à pouvoir saisir des prix qui deviendraient aussi irrationnels qu’attractifs.
En espérant qu’il ne faille pas en arriver jusque-là, les achats vers 4125, à défaut 4080 devraient correspondre à des niveaux de repli raisonnablement suffisants pour être attrayants dans l’optique de nouveaux plus hauts à conquérir sans difficulté d’ici à la fin d’année.

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2 comments

  1. Klauner Pierre   •  

    Bonjour, que pensez des performances de Pharming Group NL0010391025 depuis début d’année et des prévisions qui suivent !!! P.K

    • Olivier Anger   •     Author

      Bonjour,
      Je ne suis pas cette valeur qui semble bien éteinte depuis des mois…
      Pas d’opinion fondamentale particulière.

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