Les chiffres américains ne cessent de justifier la hausse

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Si les regards devaient être exclusivement tournés sur l’Europe, sur ses effarantes divergences entre les différents membres, et sur l’anémie redoutable de son économie, la hausse des indices pourrait donner le vertige, et c’est probablement ce qui pousse certains intervenants à envisager à tout moment une forte correction.
Mais les statistiques économiques américaines sont là pour conforter de jour en jour un pronostic de sortie de crise par la création de richesse, fût-elle un peu artificielle à travers la politique ultra accommodante de la Fed depuis plus de trois ans.
Aujourd’hui, ce sont les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage au nombre de 332.000, et en deçà des 350.000 attendues qui étayent le scénario d’une économie beaucoup plus robuste que prévue au premier trimestre. C’est le chiffre le plus bas non retraité d’ajustements statistiques depuis janvier 2008, et il faut souligner qu’il s’accompagne de 3,09 million de demandes continues d’allocations, là où le marché en attendait 3,1 million, au plus bas depuis 5 ans. Certains diront que c’est le résultats d’un renoncement à rechercher du travail. Il n’empêche les courbes sont là :

Après quelques séances de consolidation a plat, qui n’ont pas même donné matière à combler un gap jusqu’à 3790, le CAC 40 forme un chandelier de séance très encourageant accompagné d’un bon volume et franchit la résistance des 3865, laquelle pourrait se convertir des à présent en support dans la recherche d’un nouveau point de résistance probablement limité à 3915 pour le très court terme, au sommet du canal de tendance courte.
Phénomène statistique rarissime, le Dow Jones s’offre une dixième séance consécutive de hausse et atteint un nouveau record historique à 14.539 sur un gain de 0,58 %, tandis que le Nasdaq gagne 0,43 % à 3259, et le S&P 500 s’achemine à moins de 1 % de son record historique sur un gain de 0,55% à 1563 points.
La trajectoire des indicateurs macro-économiques américains nous paraît de plus en plus contradictoire avec la guidance particulièrement négative des entreprises et des analystes à l’égard des résultats du premier trimestre. C’est probablement cette contradiction à venir qui explique le comportement d’un marché souvent plus intuitif, dont il convient en tout cas de prendre acte. Si ce pronostic est exact, les partisans de la baisse pourraient être à deux doigts de lâcher prise, et de favoriser une nouvelle extension haussière, avec des records généralisés sur les indices américains.
Nous ne pouvons que conseiller d’accompagner la hausse et d’envisager des achats désormais sur repli vers 3850, dans l’optique d’un retour vers 3915 à court terme, et comme nous le suggérons depuis plusieurs mois, vers un objectif extrêmement important à 4080 points, autour duquel se symboliserait l’échec, ou au contraire la réalité d’une reprise de croissance en Europe, à laquelle nous ne croyons guère tant que l’Allemagne n’acceptera pas de desserrer quelque peu l’emprise de l’austérité.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 17 mai 2024 Performance Indicateurs
8167,50 (-0,26%)€ à 1 mois :  2,96% Volume moyen 20 jours : 3,4 M
à 4 mois : 10,55% Résistances : 8260 / 8350 / 8470
à 6 mois : 15,24% Supports : 8140 / 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 11,82%

Consensus »


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