PEUGEOT : Inflexion à tenter

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Enfin une demi- surprise positive ! La 208 démarre en mode turbo, et avec l’appui du succès de la DS,  les espoirs d’un point d’inflexion  semblent prendre corps chez PEUGEOT.
Il est toujours prudent de ne pas s’emballer au regard d’une tendance négative aussi puissante que celle de Peugeot après avoir enfoncé ses plus bas de 2009 sous 9,50 euros,  mais le pire est probablement largement intégré dans les cours du moment, et à l’aune d’une capitalisation des bénéfices de l’ordre de huit fois pour une croissance attendue de l’ordre de 100 % d’ici un an, le titre est parmi les meilleur marché de la cote.
On observe ce jour une hausse du titre, et un chandelier de séance assez positif, en sortie du canal de tendance courte, sur une séance plutôt mitigée, mais sur un volume en légère hausse.
On pourra tenter quelques prises de position au niveau actuel, surtout vers 9 euros, en vue d’un objectif minimum à 10,10 euros, voire 11,55 euros en cas de franchissement, quitte à alléger si le scénario est invalidé par l’enfoncement net des 9 euros.

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Peugeot (UG)
Principaux indicateurs
Cours au Le 23 sept 2020 Performance Indicateurs
15,53€ à 1 mois :  4,12% Volume moyen 20 jours : 5 M
à 4 mois : 34,79% Résistances : 16.5 / 17.0 / 18 / 18.50 / 19.45 / 20 / 20.80
à 6 mois : 28,76% Supports : 15 /14.50 / 13.30 / 12.60
à 1 an : 28,14%

Consensus »


2 comments

  1. Eric   •  

    Qui aurait pu imaginer qu’on retrouverai Peugeot à 6.50 euros le 13 juillet 2012?? Personne, à part peut-être quelques vendeurs à découvert qui se sont gavés pour le coup… Le problème est que cette tendance semble s’auto alimenter depuis des mois maintenant.
    La seule stratégie de défense face à ces vautours, c’est de ne plus vendre à ces niveaux de cours totalement ridicules!
    J’ai personnellement repris 3000 actions le 12 et 13 juillet, à 7 euros en moyenne.
    Je pense que l’action va remonter rapidement vers 7.50 euros, l’occasion de m’alléger un peu bien sûr. Mais pour ceux qui ont du temps devant eux, c’est à dire au moins 2 ans, voire un peu plus, vous pourrez facilement doubler votre mise avec ce titre Peugeot.
    La faillite n’est pas du tout envisagée pour ma part. Objectivement: les dirigeants de PSA et les grands actionnaires tels que la famille Peugeot et les investisseurs institutionnels (étrangers pour la majorité), feront face aux difficultés, même si la réorganisation va être longue et difficile. Et GM n’a pas pris 7% du capital pour absorber Peugeot et déposer le bilan! Une alliance plus étendue et/ou une participation de l’état français en cas de poursuite des difficultés ne changera rien à cette analyse.
    Au moins, cela obligera Peugeot à s’adapter de manière accélérer à la nouvelle donne et les évolutions du marché automobile mondial. C’est bien connu, quant on est en retard, on doit courir plus vite!
    Souvenez-vous que Volkswagen et Nissan étaient tous deux au bord de la faillite il y a à peine 10 ans. Aujourd’hui ce sont des fleurons industriels. La roue tourne très vite dans l’automobile.
    Avis donc aux investisseurs à moyens-long terme qui n’ont pas froid aux yeux, je vous l’accorde!

    • Olivier Anger   •     Author

      Tout à fait d’accord. Personne n’a intérêt, y compris les politiques, a laisser Peugeot tomber en faillite. Il n’empêche, l’entreprise trop européenne pose un problème à court terme aux actionnaires, qui risquent d’être malmenés ou peut-être de devoir souscrire à des augmentations de capital. Ceci étant, on imagine mal GM entrer au capital récemment pour déposer le bilan derrière.
      Nous avons là le symbole même du non-sens d’un coût du travail trop élevé en France, et c’est tant mieux. Voilà qui met au pied du mur le gouvernement actuel face aux réalités de l’économie et à la nécessité de tout faire pour favoriser un environnement propice à la croissance, à abaisser sérieusement les impôts et le coût du travail, évidemment antinomique à court terme avec des mesures démagogiques vouées à appauvrir tout le monde au prétexte de la « justice sociale ».
      Aux États-Unis, quand tout va assez mal, on crée de la monnaie, du quantitative easing, et on réduit les impôts. Chez nous on veut absolument faire tout l’inverse. Tant qu’on ne changera pas de façon de penser, l’Europe court à la catastrophe.

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