Les ventes de logements neufs atteignent leur plus haut niveau depuis mi 2008 et dépassent les attentes depuis trois mois aux Etats-Unis, tandis que l’indicateur des prix Case Schiller affiche en avril sa plus forte progression. Et ce n’est pas tout: Les commandes de biens durables augmentent en mai de 3,6% et 0,7% hors matériel de transport tandis que la confiance du consommateur américain retrouve son meilleur niveau depuis janvier 2008.
Associés aux propos des banquiers centraux dans le sens de calmer les inquiétudes de resserrement accéléré, ces indicateurs permettent au marché d’amorcer une reprise technique, qui reste néanmoins limitée par l’absence de reflux des taux longs.
Le CAC 40 forme sur la séance un chandelier de bonne facture, mais il faudra déborder le seuil des 3660 pour évoquer une authentique ébauche de retournement et une sortie du canal de tendance descendant de court terme, de nature à évoquer un probable retour vers une résistance devenue importante à 3730 points. À défaut, on ne peut totalement exclure l’hypothèse d’une reprise de la baisse et d’une tentative de venir re-tester les plus bas excessifs du début de semaine dans la zone des 3560 points.
Stimulés par les bonnes statistiques du jour et par les propos de différents gouverneurs de la Fed, le Dow Jones progresse de 0,69% à 14.760, le Nasdaq de 0,82% à 3348, et le S&P 500 de 0,95% à 1588, au dessus du seuil clé des 1576, mais encore loin du seuil majeur cassé récemment à 1600 points.
On aurait pu espérer mieux encore compte tenu des indicateurs économiques américains, mais leur qualité témoigne précisément d’une robustesse de l’économie de nature à entretenir des taux longs plutôt élevés. Sans réel changement par rapport à la veille, ceux-ci brident quelque peu les tentatives de reprise importante sur le marché.
Les banques centrales affirmant conjointement leur intention de bien contrôler la situation, cela devrait limiter au stade actuel les possibilité de rechute massive.En revanche les prochaines semaine risquent de rester hésitantes, surtout si les taux longs ne bénéficient pas d’une relative détente.
Il semble judicieux dans le contexte actuel d’acheter dans la zone des 3600, mais d’envisager quelques allègements en cas de reprise vers 3730 points.