La croissance est de 0,5% au second trimestre en France, 0,7% en Allemagne. C’est bien sûr une bonne surprise, et dans le sillage des bonnes nouvelles des derniers jours le catalyseur qu’il fallait pour étayer l’idée d’une sortie de récession en Europe et justifier le franchissement de la résistance majeure qui se dressait à 4088 points sur le CAC 40.
L’indice parisien forme sur la séance un chandelier de continuation au-dessus de ce seuil clé et continue d’entretenir la progression au sein du canal de tendance ascendant de court terme, dont la base se situe désormais dans la zone des 4080 points, mais le volume est un peu étriqué à la veille du 15 août pour envisager le retour immédiat à 4170 points. Les indices américains se montrent en effet hésitants dans la perspective d’une économie en meilleure forme et d’un probable début de réduction des injections de liquidités de la part de la Fed dès le mois de septembre, certains avançant une baisse graduelle de 85 à 65 milliards par mois.
le Dow Jones cède -0,73% à 15.337, le Nasdaq -0,41% à 3669, et le S&P 500 revient tester un support intermédiaire à 1685 en reculant de -0,52% à 1685, dont l’enfoncement pourrait induire un retrait plus important vers 1676, et peut-être vers la zone des 1660 points.
Que l’indice clôture enfin au-dessus des 4088 est un signe porteur pour l’avenir et l’ouverture d’une brèche vers des horizons que l’on n’avait pas connus depuis 2008, mais on ne peut s’empêcher d’observer que le RSI à 10 semaines atteint la zone de pics des 70 %, un niveau qui coïncide, ou précède sinon de peu la formation d’un plus haut avant repli.
Par ailleurs, il est de bon ton de se féliciter de la croissance française de 0,5 % au deuxième trimestre, mais l’examen des composants de celle-ci ne laisse guère d’illusion sur la poursuite du mouvement haussier face a un gouvernement qui s’évertue à augmenter sans cesse la pression des prélèvements sur les agents économiques pour atténuer son déficit plutôt que de restreindre des dépenses dont on sait pertinemment qu’elles sont partie intégrante et quelque peu vicieuse du PIB.
Le signal du jour signifie dans une optique de moyen à long terme qu’il est positif d’investir dans les actions, et c’est en ce sens que nous attendons un indice plus élevé d’ici à la fin de l’année, mais compte tenu de ce qui précède, et de l’approche de la rentrée, il convient néanmoins, à notre avis, de conserver des liquidités pour pouvoir prendre en cas de replis correctifs des positions sur repli éventuel vers la zone des 4010 à 4020 points.
A moins d’une séance très agitée jeudi, je vous propose de vous retrouver ce week-end pour l’analyse de la fin de semaine et vous remercie de votre fidélité et de votre compréhension.