La valorisation dérisoire de Société Générale nous avait incité à envisager une franche amélioration en juillet dernier, et un retour à 37,20 euros en cas de franchissement de l’oblique baissière de très long terme qui continuait de faire obstacle vers 30 euros.
Le scénario s’est en effet déroulé à la perfection, et le titre continue de surperformer en confirmant sans difficulté le passage de la zone délicate entre 36 et 37 euros.
Le raisonnement reste d’actualité: les états et les banques centrales ont tout intérêt à favoriser au maximum l’essor des banques et de leurs profits sur la base de taux très bas qui leur permettent de réduire les provisions et d’engranger de bons résultats, surtout si les économies sous-jacentes sortent de récession. C’est exactement ce qui s’est produit aux Etats-Unis où les banques évoluent très largement en territoire record.
Avec une capitalisation anticipée de moins de 9 fois les bénéfices de 2014, il y a tout lieu d’envisager désormais une poursuite du mouvement haussier vers 45 euros après un passage éventuellement délicat et symbolique à 40 euros.
De quoi prendre quelques positions et envisager de renforcer désormais sur replis vers 37 ou 36 euros. De résistance, la zone est en train de se convertir en support, mais rien ne garantit d’y revenir. Surtout si le Congrès américain parvient sous peu à un compromis.