Un budget peu crédible parce que voué à auto-renforcer la récession

350000a


Le trimestre s’achève sur une forte baisse du CAC 40, accompagnée d’un volume important, dans une proportion qui dépasse même celle de l’Espagne, pourtant sujette à de nombreuses inquiétudes quant à la solidité de ses banques après la demande de soutien d’une sixième région auprès de l’État. Difficile de ne pas y voir un accueil glacial à un budget qui n’est pas crédible, fondé sur un matraquage fiscal et un déni évident de la récession ou tout au moins de l’absence de croissance que celui-ci va auto-renforcer.
Non seulement l’indice parisien n’aura pas tenu sur le support des 3410, mais les plus bas connus depuis le 10 août à 3370 sont également remis en question, avec un indice qui poursuit sa glissade et atteint la base d’un canal de tendance à court terme descendant vers 3350 points. Le chandelier de séance est bien négatif, mais peut-être un peu excessif, en raison d’éventuels ajustements de fin de trimestre, mais il faudra néanmoins une reconquête convaincante des 3370 pour éviter une glissade qui semble désormais tout à fait plausible vers un seuil majeur à 3290 points.
Aux États-Unis, l’indice d’activité PMI de la région de Chicago affiche une contraction à 49,7, et en deçà des 50 qui représente la stabilité, pour atteindre le plus bas niveau depuis trois ans , mais la confiance des ménages reste élevée, et les indices accusent des replis nettement moins prononcés que de ce côté-ci de l’Atlantique.
Le Dow Jones cède -0,36 % à 13437, le Nasdaq -0,66% à 3116, tandis que le S&P 500 en baisse de -0,42% à 1441 revient se poser sur un support important à 1440, dont l’enfoncement peut impliquer un retour sur un support plus crucial à 1420 points.
Comme nous l’indiquions la veille, ce ne sont pas les marchés américains qui nous inquiètent particulièrement, dans la mesure où leur économie démontre une résistance assez satisfaisante. Et les chiffres relatifs à la situation de l’emploi cette semaine pourrait être de meilleure facture qu’attendue. Le problème entier reste celui d’une Europe toujours aussi obsédée par une austérité destructrice quand la croissance n’est plus là, et peut-être aussi d’un ralentissement en Chine et dans des pays que l’on croyait en forte croissance comme le Brésil.
Le contexte actuel, avec la rupture de supports consécutifs oblige à réviser les niveaux d’intervention et à suggérer des allégements en cas de reprise non garantie vers 3410, et a fortiori 3450, et d’attendre de reconquérir les 3370 pour envisager quelques prises de position, faute de quoi un retour vers 3290 n’est plus exclu…

350000b


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.