Les bénéfices de Vallourec capitalisés 12 fois pour une croissance espérée de 49 % intègrent largement les déceptions liées à un communication financière désastreuse qui s’est traduite le 10 mai dernier par la rupture sur un gap considérable d’un support majeur sur lequel on espérait pouvoir compter à 40,8 euros.
Il était inutile par la suite de chercher à rattraper « un couteau qui tombe », et le titre aura presque réussi à toucher le creux majeur qu’il avait connu en mars 2009 à 24 euros, avant de connaître un rebond mémorable.
Cette fois, il semble que le plus bas ait été atteint à 25,6 euros, même si le volume immédiat un peu léger témoigne d’un manque de conviction que l’on peut aisément comprendre, d’autant que les cours du brut ont beaucoup chuté, et que le titre est fréquemment assimilé à une valeur para-pétrolière.
Le manque de volume peut néanmoins s’attribuer au fait que les vendeurs on fini par arriver à épuisement, et que le newsflow risque de demander une certaine patience avant d’alimenter un fort volume dans la hausse.
Dans un premier temps, le titre semble bien engagé pour atteindre un premier objectif à 29,4 euros, et éventuellement revenir tester une résistance oblique descendante vers 31 euros, sur laquelle une consolidation momentanée pourrait se produire.
Sur le plus long terme, et si les prévisions de croissance des bénéfices actuels ne sont pas démenties pour 2013, le titre ne manquera pas de remplir le cap laissé béant jusqu’à 40,8 euros, mais cela, bien sûr, risque de demander encore quelque temps…